"Prise de contact"
Posted: Sun 13 Jun 2010 21:30
Je me glisse dans la foule. La salle du trône est bondée. Une réception fastueuse... Au moins deux cents invités, suffisement de gardes pour faire bonne impression... Mais pas assez pour m'arrêter. Je suis Tania Novan, et je vais tuer un aristo pour me payer des vacances à durée indeterminée. Un regard glisse sur ma robe. Le regard est trop long à mon gout, la robe, quant à elle, trop courte. Mais parfaite pour ce genre d'occasion. À trop regarder mes jambes, pas un n'a remarqué les armes que je dissimule.
Je m'approche du banquet, prenant note au passage de tout ceux qui me regardent d'une façon... Appuyée... Eux ne sortiront pas de la salle. Négligement, je prend un fruit et le porte à mes lèvres. Plutôt infâme comme truc. Un vieux type s'approche, flairant bon l'aristo bourré...
Alors ma... Petite dame... Vous vous êtes perdue...? Une sirène ne doit... Pas jouer au milieu des gros requins...
J'aurais pu être flattée par le compliment... Si je l'avais écouté. D'un geste plein de courtoisie, je lui fracasse un verre contre les dents, renversant son contenu soporifique dans le sac à vin qu'était mon interlocuteur éphémère. Faisant mine de discuter avec lui, je l'emmene, le tenant par le bras, au fauteuil le plus proche, où je le laisse s'affaller lourdement. Et dire qu'il me voyait déjà à la place du fauteuil... Pauvre type.
Il est temps que je passe à la suite, sinon je vais vraiment m'ennuyer, ici. Je tourne la tête, tentant de reperer ma cible. Je l'ai. Quinze mètre à droite, en train de discuter avec un petit groupe de personnes. Un homme ne le lache pas, toujours la main sur son épée. D'après ce que je sais, on surnomme ce gars là "La Mort Souriante". Engageant...
La cible m'apperçoit. Je lui lache mon sourire le plus charmeur. Il semble surpris. Je comprend... Il doit pas avoir l'habitude qu'une femme comme moi lui fasse le coup de la séduction... Quoi qu'il est pas trop mal, finallement... Dommage que je doive le tuer. Je le suis des yeux. Il quitte son groupe et grimpe les quelques marches qui le séparent de son trône. Il s'y pose majestueusement, pour bien me montrer qu'il est le chef. C'est le moment.
Je m'approche. À deux mètres des marches, c'est le no man's land. Pas grave, j'ai qu'à jouer l'allumeuse... À pas félins, j'entame la première marche. Il fait un signe de la main et sourit béatement. Il a dû appaiser ses gardes... Ça va lui faire un choc quand il comprendra que c'est ma lame qui va le penetrer et pas une partie de son anatomie qui va faire de même en moi... Il se lève, prêt à me recevoir à bras ouverts... Expiration. Inspiration. Maintenant.
Ma main glisse dans mon décolleté vertigineux et en sort un zat. Je tire sur le Duc. Sans même faire mine d'y penser, il écarte ma main, déviant la décharge d'énergie. Avant que je ne comprenne, il m'a désarmé, et son pied est venu cogner contre mes cotes, me projettant au pieds de l'escalier, au milieu de la foule. Le souffle un instant coupé, je regarde autour de moi. Aucun garde ne bouge. Il n'est pas monté sur son trône pour m'impressionner, mais pour montrer à la cour qu'il maitrisait la situation, et qu'il pouvait facilement évitger de se faire assassiner. Son signe de la main, c'était pour indiquer à ses gardes qu'il avait la situation sous contrôle. S'il s'est levé, c'était pour être prêt. S'il avait ouvert les bras, mais pas trop, c'était pour être en garde. Je me suis faite avoir. J'en pleure de rage.
Il est maintenant à coté de moi. Il s'agenouille. Je suis humiliée. Mais il est mort. Mon poignard vole vers sa gorge... Qui s'efface à la dernière seconde. Raté. Je bondis sur un garde et lui prend son épée, et je me jette sur ma cible. Un coup qui devrait le diminuer de moitié. Il l'esquive sans broncher, et, sans même avoir dégainé, il évite l'enchainement de coups que je lui porte. Je vise sa jambe, il l'enlève, je vais lui couper le bras, il pose sa main sur mon visage, soulignant bien qu'il m'est superieur. J'ai le sentiment d'être une ratée. Mais je vais le tuer. Enfin, il sors sa lame. Et il me la tend ??? Je rugis , saisissant l'arme proposée, et redouble d'efforts. Là non plus, je n'arrive pas à l'effleurer.
Soudain, il décide qu'il en a assez. Un coup au visage, un autre dans le ventre, un troisième dans les cotes, un quatrième qui fauche mes jambes. Je suis à terre, incapable de bouger.
Duc Venturi, cible facile :
Statut de la mission : Echec.
Je m'approche du banquet, prenant note au passage de tout ceux qui me regardent d'une façon... Appuyée... Eux ne sortiront pas de la salle. Négligement, je prend un fruit et le porte à mes lèvres. Plutôt infâme comme truc. Un vieux type s'approche, flairant bon l'aristo bourré...
Alors ma... Petite dame... Vous vous êtes perdue...? Une sirène ne doit... Pas jouer au milieu des gros requins...
J'aurais pu être flattée par le compliment... Si je l'avais écouté. D'un geste plein de courtoisie, je lui fracasse un verre contre les dents, renversant son contenu soporifique dans le sac à vin qu'était mon interlocuteur éphémère. Faisant mine de discuter avec lui, je l'emmene, le tenant par le bras, au fauteuil le plus proche, où je le laisse s'affaller lourdement. Et dire qu'il me voyait déjà à la place du fauteuil... Pauvre type.
Il est temps que je passe à la suite, sinon je vais vraiment m'ennuyer, ici. Je tourne la tête, tentant de reperer ma cible. Je l'ai. Quinze mètre à droite, en train de discuter avec un petit groupe de personnes. Un homme ne le lache pas, toujours la main sur son épée. D'après ce que je sais, on surnomme ce gars là "La Mort Souriante". Engageant...
La cible m'apperçoit. Je lui lache mon sourire le plus charmeur. Il semble surpris. Je comprend... Il doit pas avoir l'habitude qu'une femme comme moi lui fasse le coup de la séduction... Quoi qu'il est pas trop mal, finallement... Dommage que je doive le tuer. Je le suis des yeux. Il quitte son groupe et grimpe les quelques marches qui le séparent de son trône. Il s'y pose majestueusement, pour bien me montrer qu'il est le chef. C'est le moment.
Je m'approche. À deux mètres des marches, c'est le no man's land. Pas grave, j'ai qu'à jouer l'allumeuse... À pas félins, j'entame la première marche. Il fait un signe de la main et sourit béatement. Il a dû appaiser ses gardes... Ça va lui faire un choc quand il comprendra que c'est ma lame qui va le penetrer et pas une partie de son anatomie qui va faire de même en moi... Il se lève, prêt à me recevoir à bras ouverts... Expiration. Inspiration. Maintenant.
Ma main glisse dans mon décolleté vertigineux et en sort un zat. Je tire sur le Duc. Sans même faire mine d'y penser, il écarte ma main, déviant la décharge d'énergie. Avant que je ne comprenne, il m'a désarmé, et son pied est venu cogner contre mes cotes, me projettant au pieds de l'escalier, au milieu de la foule. Le souffle un instant coupé, je regarde autour de moi. Aucun garde ne bouge. Il n'est pas monté sur son trône pour m'impressionner, mais pour montrer à la cour qu'il maitrisait la situation, et qu'il pouvait facilement évitger de se faire assassiner. Son signe de la main, c'était pour indiquer à ses gardes qu'il avait la situation sous contrôle. S'il s'est levé, c'était pour être prêt. S'il avait ouvert les bras, mais pas trop, c'était pour être en garde. Je me suis faite avoir. J'en pleure de rage.
Il est maintenant à coté de moi. Il s'agenouille. Je suis humiliée. Mais il est mort. Mon poignard vole vers sa gorge... Qui s'efface à la dernière seconde. Raté. Je bondis sur un garde et lui prend son épée, et je me jette sur ma cible. Un coup qui devrait le diminuer de moitié. Il l'esquive sans broncher, et, sans même avoir dégainé, il évite l'enchainement de coups que je lui porte. Je vise sa jambe, il l'enlève, je vais lui couper le bras, il pose sa main sur mon visage, soulignant bien qu'il m'est superieur. J'ai le sentiment d'être une ratée. Mais je vais le tuer. Enfin, il sors sa lame. Et il me la tend ??? Je rugis , saisissant l'arme proposée, et redouble d'efforts. Là non plus, je n'arrive pas à l'effleurer.
Soudain, il décide qu'il en a assez. Un coup au visage, un autre dans le ventre, un troisième dans les cotes, un quatrième qui fauche mes jambes. Je suis à terre, incapable de bouger.
Duc Venturi, cible facile :
Statut de la mission : Echec.